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Lor et l'argent appartiennent Ă  Dieu, alors tout enfant de Dieu mĂ©rite d'en possĂ©der Que l'argent vous localise cette fin de semaine. VidĂ©o Lor et L,argent appartiennent Ă  Dieu . AggĂ©e 2 : 8 Lor et l'argent appartiennent Ă  Dieu, que cet argent vous localise cette semaine Lapossession de tout l’or et de tout l’argent du monde ne satisferait pas les aspirations de l’ñme immortelle de l’homme. Seul le don du Saint-Esprit du Seigneur peut donner Ă  l’esprit la santĂ© et la satisfaction. Au lieu de chercher l’or et l’argent, cherchez les cieux et essayez d’apprendre la sagesse jusqu’à ce que vous puissiez organiser les Ă©lĂ©ments natifs pour Pourcertains ce cortĂšge ne doit point choquer car l'or et l'argent appartient Ă  ceux qui consacrent leurs vies Ă  faire l'Ɠuvre de Dieu. Par contre d'autres commentaires jugent ce cortĂšge en mode "m'as tu vu" de la part du Bishop Daddy Schekina. Aussi,en plus du fait que "Le surnaturel dans le naturel" soit sa devise, l'homme de Dieu est un producteur et un artiste gospel accompli. Outre Site Rencontre Gratuit 100 Pour Cent. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L’ARGENT La question de l’argent a toujours Ă©tĂ© un point sensible, dans le monde chrĂ©tien, et il est toujours encore dĂ©licat pour un pasteur d’une Ă©glise locale d’en parler naturellement Ă  ses paroissiens, tant ce sujet entraĂźne souvent des passions et/ou des remises en question qui ne sont pas forcĂ©ment faciles Ă  accepter. On aurait tendance Ă  dire que c’est une question taboue, alors que justement, c’est en lien avec cette question que l’on peut parfois Ă©valuer une partie de la profondeur ou de la sincĂ©ritĂ© de notre foi. L’argent est le nerf de la guerre », dit-on, mais l’argent n’est-il peut-ĂȘtre pas aussi pour certains chrĂ©tiens le nerf de l’église, tant il semble dominer les dĂ©bats, les conseils, les ? Au dĂ©but de cette Ă©tude, relevons sept affirmations du pasteur Robert Somerville en rapport avec l’argent1 1 L’argent n’est pas mauvais en soi. 2 L’or et l’argent appartiennent au Seigneur. 3 Notre PĂšre cĂ©leste sait de quoi nous avons besoin. 4 La richesse doit ĂȘtre le fruit du travail. 5 La cupiditĂ© est une idolĂątrie. 6 La confiance dans l’argent est une folie. 7 L’avarice est folie, la gĂ©nĂ©rositĂ© sagesse. Concernant les richesses ou l’argent en gĂ©nĂ©ral, voici aussi ce qu’écrit AndrĂ© Adoul2 - C’est Dieu qui distribue les richesses et rend capable de les acquĂ©rir. - Les richesses sont passagĂšres. - Elles sont sans comparaison avec les biens spirituels. - Elles sont inutiles au jour du jugement. Un ouvrage rĂ©cent d’Earl Pitts et Craig Hill sur cette question a Ă©tĂ© Ă  l’origine de sĂ©minaires organisĂ©s en rĂ©gion parisienne et ailleurs en France. En prenant pour base biblique rĂ©fĂ©rentielle pour la vie chrĂ©tienne Jean Adorer Dieu en esprit et en vĂ©ritĂ© », ces deux auteurs veulent sensibiliser le chrĂ©tien Ă  l'importance de vivre dans deux registres », celui de l’Esprit et celui de la VĂ©ritĂ©, et ceci aussi dans leur relation Ă  l’argent. Ils concluent leur livre en citant 2 Corinthiens Et Dieu est capable de faire venir Ă  vous en abondance toute grĂące toute faveur et toute bĂ©nĂ©diction terrestre, de sorte que vous ayez toujours, en toute circonstance et quel que soit le besoin, ce qu’il vous faut pour ĂȘtre auto-suffisant, que vous possĂ©diez suffisamment pour n’avoir besoin d’aucune aide ou soutien et pourvoir en abondance Ă  toute bonne Ɠuvre et tout don charitable ». Puis ils ajoutent L’argent doit se soumettre Ă  la sagesse de Dieu. La sagesse de Dieu est indispensable pour empĂȘcher l’argent de nous dĂ©truire. L’argent ressemble Ă  un ballon de plage que l’on maintiendrait sous ses pieds dans une piscine. Il n’a de cesse de remonter Ă  la surface. Nous devons consacrer toute notre attention pour le maintenir Ă  sa place. L’argent est comme certains poisons ; il n’est une bĂ©nĂ©diction que lorsque vous l’utilisez correctement et avec beaucoup de soin. Que Dieu continue Ă  vous donner sa sagesse pour administrer correctement les biens, les richesses et l’argent qu’il vous confie ! »3. ÊTRE DES GÉRANTS DES BIENS DE DIEU LA PROFESSION-VOCATION » Lorsque nous parlons des questions d’argent, nous sommes toujours entraĂźnĂ©s Ă  les envisager selon l’optique de la sociĂ©tĂ© qui nous entoure, et, par consĂ©quent, dans notre sociĂ©tĂ©, selon la perspective des systĂšmes Ă©conomiques. Nous ne pouvons plus aujourd’hui parler argent sans penser Ă  la vie Ă©conomique globale », Ă©crit Jacques Ellul au dĂ©but de son livre qui a fait date sur le sujet L’homme et l’argent4. Ainsi, l’argent est immanquablement liĂ© Ă  l’économie. Or, le mot grec qui dĂ©signe l’économie, oĂŻkonomos, est formĂ© Ă  partir d’oĂŻkos - maisonnĂ©e - et de nomos - loi ou ordre. OĂŻkonomia dĂ©signait l’ordonnancement ou la gestion de la vie domestique, et oĂŻkonomios celui qui en Ă©tait responsable. Aristote observait dans son Politique que l’activitĂ© constituĂ©e par la gestion de la vie domestique est davantage concernĂ©e par les ĂȘtres humains que par les biens inanimĂ©s ». L’économie avait pour fonction le bien-ĂȘtre de la maisonnĂ©e, et la gestion domestique Ă©tait considĂ©rĂ©e en termes non mĂ©canistes mais personnels. OĂŻkonomos et oĂŻkonomia sont des termes utilisĂ©s par le Nouveau Testament comme par l’économie politique ancienne ; leurs Ă©quivalents modernes sont gĂ©rant » et gestion »5. C’est ainsi que le mĂ©tier d’un gestionnaire d’un centre, d’une institution, se dit aussi Ă©conome’, car il veille au bon fonctionnement des biens. Nous constatons donc que l’économie a un rapport Ă©troit avec l’activitĂ© humaine, ce qu’on pourrait aussi qualifier de travail », et qu'il a indubitablement une qualification positive. Avant qu’il ne soit altĂ©rĂ© par la chute et ne devienne labeur » cf. Gn et il revĂȘt une forme de dignitĂ© le travail de l’homme s’inscrit dans le prolongement du travail que Dieu entreprend dans le monde pour l’entretien de ses crĂ©atures6. Jusqu’à la fin du Moyen Âge, le travail Ă©tait considĂ©rĂ© d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale comme une besogne temporelle un peu nĂ©gligeable, n’ayant pas pour celle-ci la dignitĂ© spirituelle reconnue aux exercices de piĂ©tĂ© et Ă  la vie monastique. Le travail relevait donc des contingences matĂ©rielles auxquelles certains hommes devaient rĂ©pondre, tant qu’ils ne pouvaient pas s’en dispenser. Et c’est alors que les deux principaux rĂ©formateurs, Luther et Calvin, ont introduit des changements novateurs par rapport au travail et Ă  l’économie. Luther suggĂšre que la vie chrĂ©tienne doit s’expĂ©rimenter dans la vie profane, avec pour visĂ©e le service mutuel. Il Ă©tablit ainsi un lien entre la vocation l’appel de Dieu et la profession7, en utilisant la mĂȘme racine allemande Berufung/Beruf, faisant sauter ainsi la barriĂšre qui s’appuie sur la notion de sacerdoce universel pour sĂ©parer les clercs des fidĂšles. De la sorte, l’activitĂ© quotidienne du travailleur redevient digne d’intĂ©rĂȘt et de rĂ©flexion. Elle rĂ©intĂšgre alors le champ spirituel. La bonne Ɠuvre se pratique dans le travail. Le travail devient le lieu privilĂ©giĂ© d’exercice de la vocation. On commence alors Ă  discourir de la profession, de son sens, de sa valeur, du type de comportement qu’il convient d’y adopter. L’esprit de mĂ©thode du puritain rejoint l’idĂ©al de calme accumulation de l’épicier. On doit, dans le monde, poursuivre, chacun pour sa part, la vocation que Dieu nous a tracĂ©e, en entretenant un commerce paisible avec nos voisins8. RĂ©aliser sa foi dans la profession, c’est rĂ©pondre Ă  l’appel de Dieu, donnant du mĂȘme coup au travail ses lettres de noblesse9. Pour Luther, l’activitĂ© professionnelle est identifiĂ©e Ă  un devoir religieux en dĂ©passant la simple satisfaction des besoins. Toutefois, il demeurera marquĂ© par la notion de nĂ©cessitĂ© mĂȘme si le travail n’a plus son caractĂšre mĂ©ritoire et rĂ©dempteur »10. Calvin enrichira les thĂšses de Luther par l’affirmation que la dignitĂ© du travail de l’homme dĂ©coule de son inscription dans le prolongement du travail de Dieu
 Au travers de son travail, l’homme est fait collaborateur de Dieu », il est placĂ© dans la position du gĂ©rant ou de l’intendant, appelĂ© Ă  mettre en Ɠuvre et en valeur toutes les richesses de la crĂ©ation. Par son travail, l’homme communie Ă  l’activitĂ© crĂ©atrice et providentielle de Dieu cf. Ps En prolongement de la pensĂ©e de Luther et Calvin, aux 17Ăšme et 18Ăšme siĂšcles les Puritains12 vont dĂ©velopper la notion de profession-vocation ». Reprenant les idĂ©es essentielles de Calvin sur l’importance du salut personnel, la sanctification du croyant, les refus des hiĂ©rarchies religieuses et de l’intermĂ©diation entre Dieu et les fidĂšles, de mĂȘme que la rigueur biblique, ils ont Ă©tĂ© contraints Ă  l’exil par des rois violemment anti-puritains au 17Ăšme siĂšcle. Ils ont constituĂ© les premiers groupes d’émigrants s’embarquant pour l’AmĂ©rique du Nord. LĂ -bas, ils ont fondĂ©, selon leurs vƓux, une sociĂ©tĂ© nouvelle d’inspiration chrĂ©tienne, basĂ©e sur l’égalitarisme, la responsabilitĂ©, la dĂ©fense de la libertĂ©, une grande rigueur morale et la valorisation de l’activitĂ© profane. Ce dernier point va se dĂ©ployer sur la base de l’éthique calvinienne du travail, chacun devant prendre sa part active au service de la sociĂ©tĂ©, ce qui les incitera Ă  condamner radicalement le mode de vie des religieux, des moines et mĂȘme des mendiants. La vocation de Dieu devait ĂȘtre en cohĂ©rence avec l’utilitĂ© sociale et la compĂ©tence professionnelle et les vertus puritaines de diligence, sobriĂ©tĂ©, simplicitĂ© et honnĂȘtetĂ© ont Ă©mergĂ© Ă  point nommĂ© dans une sociĂ©tĂ© marchande en plein essor. C’est cette Ă©thique qui a suscitĂ© puis encadrĂ© le formidable dĂ©veloppement technique et Ă©conomique de l’Occident, au point que plusieurs ont soulignĂ© sa concomitance avec l’expansion du capitalisme en gĂ©nĂ©ral, cela ayant considĂ©rablement fait Ă©voluer les mentalitĂ©s chrĂ©tiennes et fait Ă©crire Ă  Max Weber, entre autres, son fameux livre qui a fait date dans l’histoire L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme13. -> Ainsi, les convictions thĂ©ologiques des puritains sacerdoce universel, salut personnel, libertĂ© chrĂ©tienne et leurs qualitĂ©s morales, ainsi que leur intelligence des rĂ©alitĂ©s socio-Ă©conomiques ont constituĂ© et constituent toujours des facteurs favorables Ă  la rĂ©ussite sociale. Ils contribuent de mĂȘme qu’au service dĂ©sintĂ©ressĂ© de l’État, Ă  la crĂ©ation d’Ɠuvres sociales, Ă  l’innovation pour des alternatives Ă©conomiques et Ă  la lutte contre l’injustice14.... ... Informations complĂ©mentaires 1. Robert Somerville, Construire ensemble, Paris journal de la janvier 1994, AndrĂ© Adoul, Dieu et mes sous, Guebwiller, Ed. Ligue pour la lecture de la Bible, Earl Pitts, Craig Hill, Biens, richesses & argent, principes bibliques de gestion financiĂšre, Burtigny CH Éd. Jeunesse en Mission, 2001, Jacques Ellul, L’homme et l’argent, Coll. "L’actualitĂ© protestante", NeuchĂątel/Paris Delachaux et NiestlĂ©, 1954, Brian Griffiths, Capitalisme et richesse, Perspectives chrĂ©tiennes sur l’économie, Coll. Terre Nouvelle, ClĂ©on d’Andran Excelsis, 1997, Michel Johner, "La libertĂ© et l’argent calvinisme et Ă©conomie", Revue RĂ©formĂ©e, actes du Carrefour thĂ©ologique de mars 2007 "Protestantisme et libertĂ©s", Aix-en-Provence,, Dans la vie courante, deux catĂ©gories de professions sont particuliĂšrement connues comme "vocations", celles qui concernent la santĂ© et celles qui concernent l’instruction. On parle ainsi d’une vocation d’infirmiĂšre, ou d’un enseignant. 8. FrĂ©dĂ©ric de Coninck, La justice et l’abondance, Dire et vivre sa foi dans la sociĂ©tĂ© d’aujourd'hui I, Coll. Sentier, QuĂ©bec Éd. La ClairiĂšre, 1997 "Le boulanger luthĂ©rien, lorsqu’il pĂ©trit son pain, est habitĂ© par la conviction qu’il est ministre de Dieu dans son travail, et le glorifie au travers de son service autant que le prĂȘtre", prĂ©cise ibid, 10. Guy Bottinelli, Non Ă  la fatalitĂ© du tout Ă©conomique, Convictions et sociĂ©tĂ©, Lyon Éd. OlivĂ©tan, 2006, M. Johner, Les Puritains sont un courant de chrĂ©tiens en Angleterre, puis aux États-Unis, qui voulaient purifier l’Église d’Angleterre de "tout levain papiste", et qui ont adoptĂ© un style de vie simple, dĂ©pouillĂ© d’ Écrit Ă  l’origine en allemand en G. Bottinelli pour ces affirmations. F. de Coninck ajoute "Le puritanisme s’oppose trait pour trait Ă  la vie de cour. Les puritains vomissent les mƓurs raffinĂ©es et sensuelles de la noblesse. À la place de l’amour de l’art et du geste hĂ©roĂŻque, ils valoriseront l’esprit de mĂ©thode, l’instruction, l’indĂ©pendance du jugement, l’esprit objectif, l’amour de la discipline personnelle. Au lieu de l’allĂ©geance au roi et Ă  l’Église, ils promouvront une sociabilitĂ© Ă©lective, Ă  travers des communautĂ©s de foi basĂ©es sur l’association volontaire". Notons que ce genre de philosophie de la vie capitaliste protestante se constate dans, par ex., les familles Peugeot et Japy, dans le Pays de MontbĂ©liard, qui avaient une authentique vie de piĂ©tĂ© chrĂ©tienne il y a un siĂšcle environ. Aujourd’hui, la dĂźme est un sujet de controverse. Certains pensent qu’elle est toujours d’actualitĂ©, d’autres au contraire considĂšrent qu’elle n’a plus lieu d’ĂȘtre. Nous allons donc en parler, afin d’apporter des explications de façon claire et premier lieu, sachez que la dĂźme Ă©tait pratiquĂ©e avant la Loi. Abram, qui deviendra plus tard Abraham, a donnĂ© Ă  MelchisĂ©dek, roi de Salem et sacrificateur du Dieu TrĂšs-Haut, la dĂźme de tout GenĂšse 14 18-20.LA DÎME SOUS LA LOID’aprĂšs la Loi, ce sont ceux des fils de LĂ©vi qui reçoivent le sacerdoce qui ont l’ordre de prĂ©lever la dĂźme sur le peuple d’IsraĂ«l. Les revenus des LĂ©vites Ă©taient constituĂ©s de toute dĂźme, comme ordonnĂ© en Nombres 18 21 Je donne comme hĂ©ritage aux fils de LĂ©vi toute dĂźme en IsraĂ«l, en Ă©change du service qu’ils font, le service de la tente de la Rencontre. »Sous la Loi la dĂźme Ă©tait donnĂ©e sur toute la production vĂ©gĂ©tale et animale. LĂ©vitique 27 30-32 dit Toute dĂźme des produits de la terre, soit des semences de la terre, soit du fruit des arbres, appartient Ă  l’Éternel ; c’est une chose consacrĂ©e Ă  l’Éternel. Si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dĂźme, il y ajoutera un cinquiĂšme ; pour toute dĂźme de gros et de menu bĂ©tail, de tout ce qui passe sous la houlette, le dixiĂšme sera consacrĂ© Ă  l’Éternel » voir aussi 2 Chroniques 31 5-6. La dĂźme Ă©tait donnĂ©e pour les LĂ©vites, mais aussi en don aux pauvres, sur les grands et les petits revenus. DeutĂ©ronome 14 28-29 ordonne Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dĂźme de tes produits
 et tu la dĂ©poseras lĂ  oĂč tu rĂ©sideras. Alors viendront le LĂ©vite, qui n’a ni part ni hĂ©ritage avec toi, l’immigrant, l’orphelin et la veuve, qui rĂ©sideront avec toi ; ils mangeront et se rassasieront, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bĂ©nisse dans toute l’Ɠuvre que tu entreprendras de tes mains. » Les LĂ©vites aussi devaient donner la dĂźme selon Nombres 18 26, la dĂźme de la QUE LA LOI ?C’est une liste de commandements Ă  faire, Ă  accomplir ou ne pas faire pour avoir la faveur du Tout-Puissant. Dans DeutĂ©ronome 28 1-14 nous trouvons une liste de bĂ©nĂ©dictions si les enfants d’IsraĂ«l obĂ©issaient Ă  la voix de L’Éternel en observant et en mettant en pratique tous ses commandements. Puis, Ă  l’antithĂšse dans DeutĂ©ronome 28 15-68, si les enfants d’IsraĂ«l n’obĂ©issaient pas Ă  la voix de L’Éternel, leur Dieu, s’ils n’observaient pas et ne mettaient pas en pratique tous ses commandements, nous trouvons une liste de malĂ©dictions qui se poursuit sur cinquante-quatre aujourd’hui les enfants de Dieu ne sont plus sous la Loi mais dans sa QUE LA GRÂCE ?La grĂące est la faveur immĂ©ritĂ©e de Dieu qu’il donne par amour. Dieu a envoyĂ© Son Fils, JĂ©sus, pour qu’il accomplisse la Loi et subisse le chĂątiment que mĂ©ritaient nos pĂ©chĂ©s. JĂ©sus a portĂ© tous nos pĂ©chĂ©s passĂ©s, prĂ©sents et futurs et en Ă©change il nous a donnĂ© sa justice. Aussi, mĂȘme si JĂ©sus a accompli la Loi sachez qu’il ne la pas aboli. Maintenant, puisque Son Esprit parle Ă  notre esprit, Ă  ses enfants nĂ©s de nouveau, c’est L’Esprit, l’amour, qui agit en nous et nous pousse Ă  faire ou ne pas faire certaines Paul dit, dans 2 Corinthiens 9 7, Que chacun donne comme il l’a rĂ©solu en son cƓur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Paul disait tout simplement Ne faites rien par contrainte, mais au contraire selon votre cƓur. »Il est aussi Ă©crit – Quant Ă  toi, si tu veux donner quelque chose aux pauvres, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite. » Matthieu 6 3 BDS – Au reste, frĂšres
 tout ce qui est juste, tout ce qui est pur
 soit l’objet continuel de vos pensĂ©es » Philippiens 4 8Il est pareillement Ă©crit Rendez donc Ă  CĂ©sar ce qui est Ă  CĂ©sar, et Ă  Dieu ce qui est Ă  Dieu » Matthieu 22 21. Tout appartient Ă  Dieu, l’or, l’argent, le bois, l’univers. N’est-il pas Ă©crit Voici le ciel, et mĂȘme les cieux les plus Ă©levĂ©s, appartiennent Ă  l’Éternel ton Dieu ainsi que la terre et tout ce qu’elle contient » DeutĂ©ronome 10 2 8 Dieu dit L’argent est Ă  moi, et l’or est Ă  moi. » Ce que Dieu, notre PĂšre cĂ©leste, veut donc aujourd’hui c’est que ses enfants le louent par leurs offrandes faites de bon grĂ©, d’un cƓur entier. Oui, c’est une louange de donner Ă  notre Dieu, sans compter. Tout comme les LĂ©vites, qui donnaient la dĂźme de la dĂźme, ceux qui ne vivent que de dons peuvent eux aussi louer Dieu par des Malachie 3 10 nous lisons Apportez Ă  la maison du trĂ©sor toutes les dĂźmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte Ă  l’épreuve, Dit l’Éternel des armĂ©es. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les Ă©cluses des cieux, Si je ne rĂ©pands pas sur vous la bĂ©nĂ©diction en abondance. »La dĂźme au sens littĂ©rale 1/10e ne s’applique pas forcĂ©ment aujourd’hui, mais que chacun donne de bon cƓur sans soupirer et le Dieu du ciel lui rendra au centuple. Cela est aussi une façon d’honorer notre Dieu que de lui laisser tout gĂ©rer dans votre vie, mĂȘme les finances. Celui qui place toute sa confiance en Dieu n’a rien Ă  craindre, car il prendra soin de lui. Ainsi, ne retenez pas votre main lorsque vous voulez donner Ă  votre Dieu et Seigneur. Prenez exemple de la veuve qui a mis tout ce qu’elle possĂ©dait, tout ce qu’elle avait pour vivre Marc 12 44. L’important n’est pas la somme, mais le cƓur qui pousse Ă  donner par amour. RĂ©jouissez-vous d’amassez des richesses dans les cieux, c’est ce que nous recommande le Seigneur JĂ©sus dans Matthieu 6 20 amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel, oĂč la teigne et la rouille ne dĂ©truisent point, et oĂč les voleurs ne percent ni ne dĂ©robent. »Vito Lentini Copyright © FĂ©vrier 2021 – La GrĂące De – Tous droits rĂ©servĂ©s ï»żC’est Ă  moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. VoilĂ  ce que dĂ©clare le Seigneur des armĂ©es cĂ©lestes. AggĂ©e 28 Lorsque nous prĂ©sentons nos voeux, nous souhaitons souvent santĂ©, prospĂ©ritĂ© financiĂšre argent, etc. L’argent est un sujet trĂšs prĂ©sent dans la Bible. Saviez-vous qu’il y a plus de 2000 rĂ©fĂ©rences Ă  l’argent dans la Parole de Dieu ? JĂ©sus parlait trĂšs souvent de l’argent. En fait, en gardant le ratio des mentions de l’argent dans les Evangiles, je crois que si JĂ©sus Ă©crivait Un Miracle Chaque Jour il parlerait de ce sujet une fois sur trois. Alors, si vous le voulez bien je vous en parlerai de temps en temps, car je souhaite qu’en comprenant les principes divins vous soyez richement bĂ©nie. Un des passages clĂ©s sur l’argent est celui-ci
 "Aucun serviteur ne peut ĂȘtre en mĂȘme temps au service de deux maĂźtres. En effet, ou bien il dĂ©testera l’un et aimera l’autre; ou bien il sera dĂ©vouĂ© au premier et mĂ©prisera le second. Vous ne pouvez pas servir en mĂȘme temps Dieu et l’Argent. En entendant toutes ces recommandations, les pharisiens, qui Ă©taient trĂšs attachĂ©s Ă  l’argent, se moquaient de JĂ©sus." Luc 1613-14 Le problĂšme n’est pas l’argent mais c’est l’amour de l’argent, c'est Ă  dire l’attachement Ă  l’argent. C’est Ă  cause de cela que les religieux de l’époque les pharisiens, se moquaient de JĂ©sus. Ils aimaient l’argent. Et si Dieu nous invite Ă  ne pas aimer l’argent, et la puissance spirituelle qui est derriĂšre, c’est pour notre bien. Dieu veut notre bonheur. Et ses voeux sont les meilleurs ! "Car l’amour de l’argent est racine de toutes sortes de maux. Pour s’y ĂȘtre abandonnĂ©, certains se sont Ă©garĂ©s trĂšs loin de la foi, et se sont infligĂ© beaucoup de tourments." 1 TimothĂ©e 610 La Bible ajoute
 "Que votre conduite ne soit pas guidĂ©e par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez prĂ©sentement. Car Dieu lui-mĂȘme a dit Je ne te laisserai pas non, je ne t’abandonnerai jamais". HĂ©breux 135 Dieu a promis de ne pas vous dĂ©laisser Mon amie. Il ne vous abandonnera jamais. Il peut et veut rĂ©pondre Ă  vos besoins. Tout lui appartient, mĂȘme l’or et l’argent. Et ma priĂšre, c’est qu’il vous bĂ©nisse en 2016, Ă  tous points de vue. Que Dieu fasse pour vous les miracles, mĂȘme financiers, dont vous avez besoin. Dieu, le chrĂ©tien et l`argent Dieu, le chrĂ©tien et l’argent Il va de soi que ce sujet est vaste. La diapo suivante montre quelque chose de la complexitĂ© et tous les liens entre les diffĂ©rents aspects de la chose. La Bible a Ă©normĂ©ment de choses par rapport Ă  l'argent, et nous ne pourrons pas tout dire. Le sujet de l’argent parmi les chrĂ©tiens et souvent un sujet un peu tabou. On n’aime pas en parler. On le passe un peu sous silence, cela peut nous sembler un peu grossier de l’évoquer. Certes, nous remercions Dieu pour ce qu’il nous donne, sa bontĂ©, sa gĂ©nĂ©rositĂ©, mais en mĂȘme temps nous sommes conscient du fait que nous sentons l’attrait vif du matĂ©rialisme et de la convoitise et ici en occident du moins beaucoup mĂšnent des vies privilĂ©giĂ©es Ă  cet Ă©gard. C'est vrai qu'on vit tous des situations diffĂ©rentes aussi. Certains chrĂ©tiens sont plus riches que d’autres et certains pataugent pour arrondir leurs fins de mois, la manque d'argent peut ĂȘtre une vraie source de souffrance, un vrai dĂ©fi quotidien. Nous verrons ce soir, du moins je l'espĂšre, que Dieu s'intĂ©resse Ă  cet aspect de nos vies. Notre usage de l'argent n'est pas anodin ou neutre, il concerne entre autres notre adoration, notre obĂ©issance, notre saintetĂ© personnelle, notre conformitĂ© au Christ, notre implication dans l'oeuvre de l'Ă©vangile et notre amour du prochain. Ce soir j'aimerais que nous abordions ce sujets sous 4 diffĂ©rents angles 
 1. Que dit Dieu au sujet de l'argent en gĂ©nĂ©ral ? 2. Que dit la Bible au sujet de l'idolĂątrie et l'argent ? Page 1 sur 11 3. La dĂźme et l’Ancien Testament 4. Le don et le Nouveau Testament QUE DIT DIEU AU SUJET DE L'ARGENT EN GÉNÉRAL ? Dieu est le propriĂ©taire de cette planĂšte, de toutes ses ressources et de nous aussi ! La premiĂšre chose Ă  dire est que Dieu est le propriĂ©taire absolu et ultime de tout. Car c'est lui qui a tout créé de rien et c'est lui qui soutient sa crĂ©ation de jour en jour. C'est lui qui a tous les droits de propriĂ©tĂ© sur tout ce qui existe, toutes les ressources matĂ©rielles, animales et humaines de cette planĂšte. C'est Ă  l'Eternel qu'appartient la terre avec tout ce qu'elle contient, le monde avec tous ceux qui l'habitent » Ps 24,1; Gn 1,1 ; Ex 19,5-6; Dt 10,14 ; Job 41,11; Ps 50,9-12 ; Ps 89,11 C'est lui le propriĂ©taire, il peut en disposer comme il veut. Et ce dont il dispose est bon, c’est qui l’a créé. L’argent, la propriĂ©tĂ©, les richesses, les ressources font partie de sa bonne crĂ©ation. Et Dieu peut faire ce qu'il veut avec ses ressources – il peut prĂ©server, il peut dĂ©truire, il peut donner, il peut enlever et il peut faire prospĂ©rer. Dans le rĂ©cit de la crĂ©ation nous lisons que Dieu a fait des ĂȘtres humains les intendants de la crĂ©ation. Dieu les a placĂ© dans sa crĂ©ation pour le reprĂ©senter, comme pour ĂȘtre ses gĂ©rants, ses prĂ©fets, ses vices rois et pour travailler. Selon le bon vouloir de Dieu il nous a créé avec la capacitĂ© de crĂ©er de la valeur, de la richesse par notre travail. Il y a donc une notion trĂšs forte d'intendance. Nous sommes les intendants de la propriĂ©tĂ© de Dieu et Dieu nous tient pour responsable de notre gestion. Tout ce que nous possĂ©dons appartient Ă  Dieu – nos maisons, nos voitures, nos tĂ©lĂ©visions, notre argent. AgĂ©e 2,8 que mĂȘme notre argent et notre or lui appartient. C'est ainsi qu'il peut en toute lĂ©gitimitĂ© dĂ©pouiller les Egyptiens de leur or et leur argent et le donner aux IsraĂ©lites comme il l’a fait lors de l'Exode. Il n'empĂȘche que les ĂȘtres humains peuvent ĂȘtre propriĂ©taires, Dieu n’est pas contre la propriĂ©tĂ© privĂ©e, mais leurs droits de propriĂ©tĂ© sont relatifs et subordonnĂ©s, non pas Ă  l’état, Ă  l’église ou Ă  d’autres chrĂ©tiens, mais Ă  ceux du propriĂ©taire ultime et absolu, Page 2 sur 11 Dieu lui-mĂȘme. Un peu comme un parent donne des jouets Ă  ses enfants, ils deviennent propriĂ©taires de ces jouets dans un sens relatif et subordonnĂ©. L'illustration est pourtant imparfaite car Dieu donne des droits de propriĂ©tĂ© trĂšs rĂ©els aux humains et nous lisons dans sa loi qu'il protĂšge ses droits de propriĂ©tĂ©, Ă  titre d'exemple le 8Ăšme commandement dĂ©fend le vol. Il ne nous est pas permis de prendre ce qui appartient Ă  un autre. On voit dans l'Ă©pisode concernant Achab et Naboth et sa vigne ; et l'Ă©pisode concernant David, Urie et Bath-SchĂ©ba que cette loi s'applique autant aux individus qu'aux Ă©tats. cf. aussi Ex 20, Mt 20,15 ; Ac 5,4 ; Eph 4,28 ; 1 Co 7,4. Dans l'histoire de l'Ă©glise l'argent a suscitĂ© deux approches ou deux approches plutĂŽt extrĂȘmes. Il y a ceux comme les ordres franciscains qui font des vieux de pauvretĂ©. Pour eux l'argent ne peut que contaminer notre relation avec Dieu et il vaut mieux donc s'en sĂ©parer. Il y en a d'autres qui pensent que nos richesses bancaires reflĂštent de maniĂšre directe notre degrĂ© d'obĂ©issance, notre niveau de saintetĂ©. Ce dernier mouvement est souvent appelĂ© l'Ă©vangile de la prospĂ©ritĂ©; ce qui est un faux Ă©vangile d'ailleurs. Comme avec tous mouvement extrĂȘmes chacun a du vrai ce que Dieu nous donne est Ă  recevoir comme une bĂ©nĂ©diction, une grĂące car tout bon don vient de lui et tout ce qui a créé est bon cf. 1 Tm 4,1-5 et pourtant dans notre expĂ©rience l'argent et les attraits de la richesse peuvent se rĂ©vĂ©ler bien nĂ©fastes et trompeurs. Quelle attitude devons-nous avoir alors envers l'argent ? Une attitude de reconnaissance ou une attitude de mĂ©fiance ? QUE DIT LA BIBLE AU SUJET DE L'IDOLATRIE ET L'ARGENT ? Je veux commencer avec la mĂ©fiance avant de passer Ă  la reconnaissance. Page 3 sur 11 Lorsque nous parlons de l'argent, je pense que nous pouvons assez largement de la richesse, de la propriĂ©tĂ©, des biens matĂ©riels, des valeurs et de la monnaie instrument d'Ă©change pour ses valeurs. Le chrĂ©tien sait que toute la crĂ©ation appartient Ă  Dieu y compris notre argent et or. MĂȘme les produits transformĂ©s grĂące Ă  notre travail lui appartient in fine puisque nous lui appartenons et les matiĂšres premiĂšres lui appartiennent. L'argent en tant que tel n'est donc pas mauvais, il fait partie de la crĂ©ation. L'homme en revanche est un ĂȘtre dĂ©chu, en rĂ©bellion contre son crĂ©ateur, un vice roi qui a usurpĂ© son rĂšgne, il est Ă©loignĂ© de son bon PĂšre cĂ©leste. Il n'y a pas une partie de son existence qui n'est touchĂ© en mal par son pĂ©chĂ©. L'homme n'est pas restĂ© neutre, sĂ©culier1. Personne n'est neutre ! C'est impossible. En se dĂ©tournant de Dieu, il s'est tournĂ© vers autre chose. Il est devenu un idolĂątre qui adore le créé Ă  la place du crĂ©ateur, qui se rĂ©fugie en ce qui est créé au lieu de trouver son refuge en son CrĂ©ateur. Il trouve sa joie, sa sĂ©curitĂ©, sa signification en des choses créées - ces choses crĂ©es sont diverses et variĂ©es des philosophies, des faux dieux, des choses matĂ©rielles l'approbation des autres le pouvoir et bien sĂ»r l'argent, notre sĂ©curitĂ© matĂ©rielle C'est souvent trĂšs subtile, d'autant plus que ce qui est créé, la matiĂšre, n'est pas mauvaise en elle-mĂȘme, car c'est notre bon PĂšre cĂ©leste qui l'a créée. JĂ©sus nous a bcp parlĂ© de l'attrait trompeur de l'argent, de cette idole creuse. En fait JĂ©sus en a peut-ĂȘtre parlĂ© plus que n'importe quelle autre idole ou pĂ©chĂ©. [cf. 1 Tm 6,710 aussi] 1 Je suis convaincu que la sĂ©paration de l'Ă©glise catholique de l'Ă©tat rĂ©publicain Ă©tait une trĂšs bonne chose et que notre systĂšme de laĂŻcitĂ©, surtout comparĂ© Ă  d'autres systĂšmes, a beaucoup d'avantages. Mais je ne crois pas que la neutralitĂ© religieuse, philosophie existe. Page 4 sur 11 19 »Ne vous amassez pas des trĂ©sors sur la terre, oĂč les mites et la rouille dĂ©truisent et oĂč les voleurs percent les murs pour voler, 20 mais amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel, oĂč les mites et la rouille ne dĂ©truisent pas et oĂč les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler! 21 En effet, lĂ  oĂč est ton trĂ©sor, lĂ  aussi sera ton coeur. Matthieu 6,19-21 Quelques versets plus loin dans cet mĂȘme Evangile nous lisons 
 24 »Personne ne peut servir deux maĂźtres, car ou il dĂ©testera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et mĂ©prisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l'argent. Matthieu 6,24 [ZachĂ©e – Luc 19 ; chef des collecteurs de taxes, un homme qui s'Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  l'argent.] [Col 3,5 ; Eph 5,5 – L'apĂŽtre Paul dĂ©crit la convoitise comme relevant de l'idolĂątrie.] [Mt 13,22 – parabole du Semeur – l'attrait trompeur des richesses Ă©touffe la parole] En Occident l'attrait de l'argent est extrĂȘmement puissant. Toute notre sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© construite dessus et les paroles de JĂ©sus n'ont rien, mais rien du tout, perdues de leurs pertinences. Chez Luc il dit Gardez-vous avec soin de toute soif de possĂ©der, car la vie d'un homme ne dĂ©pend pas de ses biens, mĂȘme s'il est dans l'abondance. » JĂ©sus doit nous appeler Ă  ĂȘtre vigilants parce que cette soif ou cette convoitise passe le plus souvent inaperçue. D'autres pĂ©chĂ©s sont plus flagrants l'adultĂšre, le vol. Les gens qui les font ces choses le savent trĂšs pertinemment. Mais la convoitise, l’amour du confort matĂ©riel reste souvent trĂšs cachĂ©, on ne s’en rend mĂȘme pas compte. Ce n'est pas l'abondance en tant que telle que JĂ©sus dĂ©plore, mais l'inquiĂ©tude excessive. L'inquiĂ©tude incessante. C'est pour ça que lorsqu'il parle positivement de l'attitude qu'il faut adopter vis-Ă -vis de l'argent il a dit 
 Page 5 sur 11 25 »C'est pourquoi je vous dis Ne vous inquiĂ©tez pas de ce que vous mangerez [et boirez] pour vivre, ni de ce dont vous habillerez votre corps. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vĂȘtement? 26 Regardez les oiseaux du ciel ils ne sĂšment pas et ne moissonnent pas, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre PĂšre cĂ©leste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? 27 Qui de vous, par ses inquiĂ©tudes, peut ajouter un instant Ă  la durĂ©e de sa vie? [
] Or, votre PĂšre cĂ©leste sait que vous en avez besoin. 33 Recherchez d'abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donnĂ© en plus. 34 Ne vous inquiĂ©tez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-mĂȘme. A chaque jour suffit sa peine. JĂ©sus nous invite Ă  faire confiance Ă  notre bon PĂšre cĂ©leste dans ce domaine. VoilĂ  l'attitude du chrĂ©tien, la confiance, la foi, un contentement en lui. [Mc 12,41-44 – la veuve qui donne tout ce qu'elle est montrĂ©e en exemple par JĂ©sus, plus que les pharisiens qui donnent de leurs ressources abondantes.] Que l’on ait bcp d’argent ou peu d’argent, le Seigneur nous invite Ă  lui faire confiance et Ă  mettre les prioritĂ©s du royaume en premiĂšre place. Et notre maniĂšre de dĂ©penser notre argent tĂ©moignera de nos prioritĂ©s aussi. Je veux ouvrir une parenthĂšse, la suite de cette invention va se concentrer sur les notions de la dĂźme dans l’AT et du don dans le NT, mais je ne voudrais pas donner l’impression que le thĂšme du chrĂ©tien et de l’argent se rĂ©sume Ă  cela. Loin de lĂ , la gestion de tout notre argent importe Ă  Dieu et non pas seulement ce que nous donnons et ce que nous ne donnons pas. Paul dit Ă  TimothĂ©e par exemple 1 Tm 5,8 Si quelqu'un ne prend pas soin des siens, en particulier des membres de sa famille, il a reniĂ© sa foi et il est pire qu'un incroyant. La bonne gestion de ses ressources pour le bien de sa famille est importante aux yeux de Dieu. L’hospitalitĂ© envers l’inconnu est un thĂšme important dans les lettres de Paul, ainsi que l’entraide. La prudence n’est pas dĂ©criĂ©e, mais cĂ©lĂ©brĂ©e dans les proverbes. JĂ©sus lui-mĂȘme dit que le sage rĂ©flĂ©chit bien avant de construire une tour, Ă  combien ça va lui coĂ»ter de peur qu’il ne puisse pas la terminer. Paul recommande aux chrĂ©tiens d’exercer de la discipline financiĂšre et de prĂ©voir les dons Ă  l’avance, mettant de l’argent Ă  cĂŽtĂ© toutes les semaines. Dieu a inscrit dans sa crĂ©ation les lois. Nous parlons de ces lois comme de la sagesse. Les proverbes, le livre de sagesse par excellence, a beaucoup Ă  dire au sujet de l'argent. Pr 6,6-8,10,5 ; 13,22; 27,23-27; 30,25. Il y a rapprochement entre la paresse et la misĂšre, ce qui ne veut pas dire que tous les pauvres sont paresseux. Page 6 sur 11 Je ferme la parenthĂšse. LA DIME ET L'ANCIEN TESTAMENT J'aimerais juste dire un mot sur l'AT et la dĂźme. On entend souvent le mot dĂźme, un mot qui veut dire dixiĂšme. En effet aux Etats-Unis une dĂźme est une piĂšce de 10 cents. Il y a en effet plusieurs types de dĂźmes dans l'AT et ce n'est pas si simple que ça de comprendre comment les dĂźmes fonctionnaient ensemble. ‱ ‱ ‱ ‱ Lv 27,20-32 – la dĂźme sur toute la production vĂ©gĂ©tale et animaliĂšre Nb 18,21-24 – un don aux lĂ©vites Nb 14,22 – une dĂźme consumĂ©e soi-mĂȘme lors d'une fĂȘte Dt 14,28 – un don aux lĂ©vites et aux pauvres tous les trois ans Dans le Nouveau Testament JĂ©sus a des discussions avec les pharisiens au sujet de la dĂźme, JĂ©sus ne les condamne pas pour avoir payĂ© la dĂźme, mais il les fustige pour leur manque d'amour et de justice. Ensuite le terme dĂźme » n'est plus repris par les apĂŽtres. Pourquoi ? La dĂźme dans l'AT fait partie du cadre de l'ancienne alliance. Cette alliance s'appliquait Ă  un peuple, une nation spĂ©cifique, les IsraĂ©lites avec leur roi et leur temple. C'Ă©tait leur cadre juridique, religieux, Ă©thique, social, humanitaire et politique. Nous pouvons apprendre bcp de ce cadre trĂšs spĂ©cifique sur l'entraide, sur la justice, sur comment s'occuper des pauvres, mais nous ne vivons pas sous cette ancienne alliance. Nous n’allons pas au temple, nous mangeons du porc, nous n’avons pas de prĂȘtres, de sacrifices, nous ne reposons pas du vendredi soir au samedi aprĂšs-midi. Les choses ont changĂ©. JĂ©sus, lui, comme nous l'avons vu l'annĂ©e derniĂšre avec nos Ă©tudes sur le sermon sur la montagne, n'Ă©tait pas venu pour abolir la loi, mais pour l'accomplir. C'est Ă  la croix qu'il l'accomplit de maniĂšre parfaite, lĂ  il aime son PĂšre, il l'obĂ©it parfaitement et c'est lĂ  qu'il aime son prochain comme lui-mĂȘme en donnant sa vie pour lui. En JĂ©sus l'ancien rĂ©gime cesse, il est accompli, du coup le chrĂ©tien suit JĂ©sus, l'instigateur du nouveau rĂ©gime axĂ© sur lui, sur sa personne, le chrĂ©tien suit celui qui n'Ă©tait pas contre la loi, mais qui l'a accomplit. JĂ©sus est notre rĂ©fĂ©rence. L'histoire de ZachĂ©e nous montre un homme profondĂ©ment idolĂątre qui avait donnĂ© sa vie Ă  la poursuite de argent, qui avait trouvĂ© en lui sa joie, sa sĂ©curitĂ©, du pouvoir, son identitĂ©, bref son sauveur. Page 7 sur 11 Il Ă©tait piĂ©gĂ©, un esclave de cette idole, mais un beau jour JĂ©sus lui a demandĂ© de descendre de l'arbre et lui a demandĂ© s'il ne pouvait pas manger chez lui. La grĂące s'est invitĂ©e chez lui ; le Dieu crĂ©ateur qui visite l'homme dans son esclavage du pĂ©chĂ© et qui le sort de lĂ . JĂ©sus ne lui demande pas de faire des changements, mais son amitiĂ©, son pardon, son amour transforment, convertissent le coeur de cet homme. ZachĂ©e, se tenant devant le Seigneur, lui dit Seigneur, je donne aux pauvres la moitiĂ© de mes biens et, si j'ai causĂ© du tort Ă  quelqu'un, je lui rends le quadruple.» 9 Alors JĂ©sus dit Ă  son propos Le salut est entrĂ© aujourd'hui dans cette maison, parce que lui aussi est un fils d'Abraham. 10 En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui Ă©tait perdu.» TouchĂ© par la grĂące, la gratuitĂ© de l'Ă©vangile, ZachĂ©e donne aux pauvres la moitiĂ© de ses biens. La loi prĂ©voyait la dĂźme, 10%, mais ZachĂ©e en donne 50%. ZachĂ©e repaye l'argent acquis de maniĂšre malhonnĂȘte au quadruple, c'est Ă  dire Ă  300%, la oĂč la loi de MoĂŻse exigeait un paiement Ă  120%. Sa rencontre avec JĂ©sus touche son coeur d'une maniĂšre qui dĂ©classe tout ce que la loi pouvait faire. JĂ©sus ne lui dit pas ce qu'il doit faire pour que JĂ©sus mange chez lui ou pour que ZachĂ©e soit pardonnĂ©. JĂ©sus ne parle pas de la dĂźme ou de l'obligation de repayer ses dettes avec 20% de plus comme la loi stipulait. Non JĂ©sus l'aime. JĂ©sus s'invite chez lui. JĂ©sus va Ă  sa rencontre. JĂ©sus le gracie ; il n'exige rien. C’est cette grĂące qui devient un moteur puissant et qui change son attitude envers l’argent. Cette grĂące est manifestement plus puissante que le fouet de la loi. En tout cas la rĂ©ponse de ZachĂ©e dĂ©passe largement ce que la loi exigeait. ZachĂ©e rĂ©pond avec de la reconnaissance pour l'amour de Dieu qui lui a Ă©tĂ© manifestĂ© en JĂ©sus, en ce pardon qui a Ă©tĂ© rendu possible pour lui et pour nous par la mort sacrificielle de JĂ©sus Ă  la croix. LE DON ET LE NOUVEAU TESTAMENT L'attitude du chrĂ©tien dĂ©coule non pas en premier lieu de la loi et de ses dĂźmes, mais de l'Ă©vangile de JĂ©sus-Christ, lui qui n'Ă©tait pas contre la loi, mais qui l'a accomplit. Dans un sens il veut faire en nous ce qu’il a fait en ZachĂ©e. Bien sĂ»r cela dĂ©passe la question de l’argent, c’est une question de nos vies toutes entiĂšres notre temps, notre amitiĂ©, notre service, nos familles, nos mariages, notre travail et bien sĂ»r notre argent aussi. Je vous invite Ă  tourner dans vos Bible Ă  l'Ă©pĂźtre de 2 Corinthiens, chapitres 8 et 9. Dans ces chapitres l'apĂŽtre Paul est en train de parler des dons, des dons qui vont donnĂ©s aux chrĂ©tiens de JĂ©rusalem qui passent par des moments trĂšs difficiles. C'est Page 8 sur 11 donc le cadre de l'entraide. Mais je pense que c’est un passage qui peut nous aider Ă  rĂ©flĂ©chir aux dons en gĂ©nĂ©ral. Dans les Ă©vangiles nous voyons des femmes qui soutiennent le ministĂšre de jĂ©sus aussi. Dans les Ă©pĂźtres nous voyons les Ă©glises en train de faire des collectes pour de l’entraide, mais aussi pour le ministĂšre des apĂŽtres et pour l’avancement de l’Ɠuvre de l’évangile. Pour cette partie de la soirĂ©e, je vous laisser en petits groupes autours des tables. 1. le don comme une expression de la grĂące de Dieu 1 Co 8,1-6 2. le don comme un don de l'Esprit 8,7 3. le don inspirĂ© par la croix de JĂ©sus-Christ 8,8-9 4. le don est proportionnel Ă  ses biens 8,10-12 5. le don contribue Ă  l'Ă©galitĂ© entre chrĂ©tiens 8,13-15 6. le don doit ĂȘtre administrĂ© de façon responsable et transparente 8,16-24 7. le don peut ĂȘtre stimulĂ© par un certain sens de compĂ©tition fraternelle 9,1-5 8. le don ressemble Ă  la moisson 9,6-11a 9. le don suscite la reconnaissance et la gratitude envers Dieu 9,11b-15 Page 9 sur 11 DIEU, LE CHRETIEN ET L’ARGENT 5. Que dit Dieu au sujet de l'argent en gĂ©nĂ©ral ? 6. Que dit la Bible au sujet de l'idolĂątrie et l'argent ?* 7. La dĂźme et l’Ancien Testament 8. Le don et le Nouveau Testament 2 Corinthiens 8,1-7 Quelle est l’attitude des chrĂ©tiens de MacĂ©doine ? DĂ©crivez ces chrĂ©tiens ! 2 Corinthiens 8,8-9 Comment le Seigneur JĂ©sus est-il lui-mĂȘme notre modĂšle dans ce domaine ? A quelle pauvretĂ© » et Ă  quelle richesse » Paul fait-il rĂ©fĂ©rence ? 2 Corinthiens 8,9-10 Combien les corinthiens doivent-t-ils dĂ©cider combien ils peuvent donner ? 2 Corinthiens 8,13-15 A quoi cette collecte sert-t-elle ? Quel est le souci qui anime l’apĂŽtre Paul ? 2 Corinthiens 8,16-24 Pourquoi Paul parle-t-il de Tite ? Pourquoi est-ce important que les collectes se passent de cette maniĂšre lĂ  ? 2 Corinthiens 9,6-11a Quels grands principes Paul Ă©voque-t-il dans ces versets ? Comment notre façon de donner est-t-elle dĂ©terminĂ©e par notre vision de qui est Dieu ? 2 Corinthiens 9,11b-15 Quel est l’effet de la gĂ©nĂ©rositĂ© des chrĂ©tiens de Corinthe ? Discussion gĂ©nĂ©rale Pourquoi la convoitise est-elle parfois si difficile Ă  discerner en nous ? Page 10 sur 11 Quel rĂŽle devons-nous donner Ă  la prudence » dans notre maniĂšre de gĂ©rer notre argent ? Quels critĂšres utilisons-nous pour rĂ©partir nos dons ? Ă©glise, missions, entraide, SDFs etc. Dans une prochaine soirĂ©e sur ce thĂšme, quelles questions aimeriez-vous aborder ? Page 11 sur 11

l or et l argent appartiennent Ă  dieu